« Cher Journal, mes amis ont rendu l’âme dans la nuit. Elena et Damon sont morts ensemble. C’est leur fille qui m’a appelé tôt ce matin. Elle les a trouvés dans les bras l’un de l’autre, éternellement endormis. Dans la vie comme dans la mort. Ils m’en auront fait voir de toutes les couleurs, ces deux-là. Je n’en doute pas un seul instant, ils ont déjà dû trouver la paix. Je ne te cache pas que j’ai un petit pincement au coeur en pensant qu’ils ont du retrouver Stefan et Bonnie. Oui, cela fait un moment que je ne t’ai pas parlé, c’est vrai. Bonnie a disparu il y a de ça quelques mois. En fait, depuis environ deux ans, l’équilibre de la nature semble perturbé. Des animaux agissent bizarrement - des cerfs, ces animaux si craintifs, sont venus dans l’enceinte du lycée. La météo est plus que particulière - il s’est mis à neiger en plein mois de juillet. Bonnie pensait qu’il y avait un problème, qu’une nouvelle force s’était ajoutée à l’équation. Elle n’en avait pas vraiment parlé à la Sororité Bennett, elle ne voulait pas les inquiéter. On avait fait des recherches, toutes les deux. Un matin, j’ai reçu un hologramme, où elle semblait paniquée et fascinée, à la fois. Je me souviens, elle disait “il faut que tu me rejoignes dans le caveau des Salvatore, je crois avoir trouvé quelque chose !”. C’est le dernier souvenir que j’aie d’elle. Quand je suis arrivée, le talisman de la Sororité Bennett flottait au-dessus une sorte de chaudron. Mais aucune trace de Bonnie. Josie et Lizzie ont essayé de lancer un sort de localisation en siphonnant la pierre Bennett. Elle avait dû lancé un sort si puissant que son âme, son corps avaient été aspirés. Je pense qu’elle est morte, et qu’elle savait très bien ce qui lui arrivait. Ca a toujours été la vie de Bonnie : se sacrifier pour les autres. Elle nous a laissé les pièces du puzzle, à nous de faire ce qu’il faut pour les assembler. » Carolines Forbes.